
Particulièrement nocif pour l’environnement et la santé humaine, la matière plastique ne cesse de faire couler de l’encre. Après les déchets en plastique qui s’envolent par milliers des décharges à ciel ouvert, le 7e continent composé de cinq vortex faits d’emballages et de résidus de matière en plastique au sein de tous les océans notamment, le déchet en plastique semble de nouveau être le cheval de bataille du gouvernement.
Alors que les sacs plastiques à usage unique hors caisse
– comme le sont les fameuses poches destinées aux fruits et aux légumes par exemple – sont interdits depuis le 1er janvier 2017, dans le cadre de la loi Biodiversité adoptée le 20 juillet dernier, ce sont d’autres objets de notre quotidien qui vont s’éteindre peu à peu.
En effet, à compter du 1er janvier 2020 « la mise à disposition à titre onéreux ou gratuit des bâtonnets ouatés dont la tige n’est pas composée de papier biodégradable et compostable en compostage domestique est interdite ». Bref, cela en sera fini du traditionnel bâtonnet en plastique qui orne les étagères de la salle de bain. Fort heureusement, car pas moins de 16 000 bâtonnés de coton-tige ont été récoltés en 2015 par l’ONG Surfrider, soit l’équivalent de trois fois et demi la hauteur de la tour Eiffel. Édifiant ! Et, ce n’est pas tout. En effet, il nous faudra également dire adieu à la vaisselle jetable.
Finalement, « c’est un petit pas pour l’Homme, un bond de géant pour l’Humanité » (Neil Armstrong).
Et, qui sait, les recherches scientifiques en Espagne concernant les larves de papillons permettront peut-être de changer la donne. Ces dernières seraient en effet capables de digérer le polyéthylène et le polypropylène, deux matières entrant dans la composition de plus de 90% de la production de plastique dans le monde. En attendant, il nous faudra changer nos habitudes de consommation …
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